24 dic 2006


Babecadas.
(Pan por Pan domingo 24 dec. Imaxe do fotógrafo brasileiro Mario Cravo Neto)

A sociedade mediática que vivimos amplifica calquera estupidez nacida na contorna das persoas próximas ós medios de comunicación. Estes días coñeceuse a historia de Pascal Sevran, un xornalista francés coas súas orixes na esquerda, que é un showman da televisión pública francesa (France 2). Ten alí un programa dirixido ós pensionistas cun 73 por cento de audiencia nese sector, un Gayoso galo, digamos. Publicou un libro titulado “Les privilèges des jonquilles” con proclamas nidiamente racistas: di que os problemas do mundo actual e as fames de África proceden da compulsión sexual dos negros (da súa pixa, literalmente) e como solución propón esterilizar a medio planeta. Outro xenio das babecadas é Ahmadineyad, presidente de Irán, capaz de convocar un congreso para negar o Holocausto. Persoas que teñen solucións sinxelas a problemas complexos: así nacen os fascismos.

5 comentarios:

Anónimo dijo...

Vendo un pouco a prensa francesa, decátase un que hai unha tremenda polémica polas afirmacións deste humorista francés. Pero este di que non é racista e mesmo o defenden xente da esquerda francesa:

(Le Monde)
Seul Jack Lang, l'ancien ministre socialiste de la culture, a jusqu'ici volé à son secours, affirmant "avec force que, par ses comportements et par ses actes, Pascal Sevran est profondément antiraciste". Vendredi soir, un porte-parole de France Télévisions a indiqué que "l'émission 'Chanter la vie' est maintenue. Il n'y a pas de remise en cause". Devant cette vague de réactions, M. Sevran a publié un communiqué dans lequel il se défend de tout racisme et dénonce une "campagne honteuse" autour de ses propos, qu'il estime "manipulés". Il s'y réclame "de l'amitié d'hommes aussi irréprochables sur le plan du racisme que Jack Lang, Jacques Attali, Bertrand Delanoë ou Nicolas Sarkozy".

Sen dúbida, que é un affaire bastante "turbio". Haberá que estar atentos a ver en que conclúe a cousa.

Pode ser que se manipulasen as súas palabras, pode ser que fixese unhas afirmacións en plan humorista de moi dubidoso gusto, pode que sexa realmente un noxento racista. Vai ti ver!

Anónimo dijo...

Seica pediu desculpas e matizou as súas propias palabras, e que ten varias denuncias enriba.

L’animateur de télévision et écrivain français Pascal Sevran a présenté ses excuses aux Africains pour ses récents propos sur la famine. Il explique notamment n’avoir jamais dit que « la bite des Noirs est responsable de la famine en Afrique » et se dit victime d’une « manipulation ». L’Association de presse panafricaine a fait appel au Rapporteur spécial de l’Onu sur les formes contemporaines de racisme et de discrimination raciale.

Pascal Sevran fait son mea culpa. L’animateur de télévision français a présenté ses excuses aux Africains concernant les propos récemment tenus lors d’une interview à Var Matin sur son dernier livre, Le privilège des jonquilles (Albin Michel), où il parle notamment de la famine au Niger. Celui qui déclarait la semaine dernière sur la radio Europe 1 qu’il n’avait « pas de comptes à rendre » a donc mis de l’eau dans son vin. Samedi, Pascal Sevran, avait indiqué sur les ondes de RTL : « Rien dans ma vie et ma façon de penser ne prête au racisme ». Il a précisé à RFO : « J’aime l’Afrique du Nord, j’y ai été beaucoup, l’Afrique noire également. C’est vraiment pas sérieux ». Dans Le Parisien et Aujourd’hui en France de dimanche, il a annoncé : « Aux hommes et aux femmes que j’ai pu peiner, je veux dire ma tendresse et leur présenter mes excuses ».

Victime de « manipulation »
Dans l’ouvrage pointé du doigt, paru en janvier dernier, Pascal Sevran écrivait : « Le Niger. Safari-photo insoutenable. Des enfants, on en ramasse à la pelle dans ce pays - est-ce un pays ou un cimetière ? - où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé du monde, neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leur bite, ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n’osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à répandre, à semer la mort ».
Pascal Sevran explique qu’il « ne retire pas une ligne du texte », qu’il trouve très beau ». Il ajoute : « Je dis que les adultes sont irresponsables et pas seulement les Africains que j’embrasse, et je serre sur mon coeur les bébés maltraités ». Toutefois, il précise qu’il n’a jamais écrit « la bite des noirs est responsable de la famine en Afrique », comme nous l’indiquions vendredi. Selon lui, cette phrase n’apparaît « nulle part ». En fait, il semble que le journaliste du Var Matin, à l’origine de l’interview qui a remis le livre au cœur de l’actualité, ait utilisé cette expression pour résumer la pensée de son interlocuteur. Ce dernier aurait alors confirmé son point de vue, sans remettre en question la formulation du journaliste. Pascal Sevran s’estime victime d’une « manipulation » et de « propos détournés ».
Concernant son appel à la « stérilisation de la moitié de la planète » dans l’interview au quotidien régional Var Matin, Pascal Sevran, qui rappelle ses origines espagnoles, souligne : « Je retire ce terme (stérilisation, ndlr) qui était mal choisi. A la place, je veux dire que je soutiens le contrôle des naissances. (…) Comme les Chinois l’ont fait, il faudrait instaurer un véritable contrôle des naissances ». Reste à voir si la Chine est un si bon exemple car sa politique a conduit à des infanticides de filles ou des avortements sélectifs.

France Télévisions prend position
Une levée de boucliers d’associations avait suivi la publication de l’article de Var Matin. Plusieurs associations ont demandé l’éviction de Pascal Sevran de la chaîne France 2 ou ont menacé d’une action en justice. Le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres avait qualifié sur les ondes de RTL de « scandaleux, inadmissibles, racistes » les termes décriés. Sur Europe 1, le directeur des antennes France Télévisions avait déclaré que la chaîne refusait de « commenter le commentaire de Pascal Sevran ».
Le groupe a peu à peu changé son fusil d’épaule. Vendredi, dans un communiqué, sa direction se disait « émue et choquée par les propos tenus par l’animateur ». « Ceux-ci sont de nature à provoquer la colère d’hommes et de femmes qui se sentent légitimement atteints dans leur dignité. (…) Les valeurs du groupe audiovisuel public sont aux antipodes du racisme et de la discrimination. On ne saurait transiger avec le respect de ces valeurs », poursuivait le document. Toutefois, France Télévisions commente que « les propos incriminés n’ayant pas été tenus lors d’une émission, mais étant extraits d’un livre publié il y a près d’un an et d’une interview donnée à la presse écrite, [ils] ne relèvent pas juridiquement du régime des sanctions prévues lors d’un passage à l’antenne. Ce sera donc à la justice de se prononcer sur ce point car des plaintes ont été déposées ».

L’Association de presse panafricaine en appelle à l’Onu
Philippe Baudillon, directeur général, a convoqué samedi le présentateur de l’émission dominicale « Chanter la vie » et annoncé, dimanche, qu’il « faudra qu’il présente ses excuses (…), qu’il dise qu’il est très clairement contre tout racisme. (…) La chaîne prendra ses responsabilités si l’ambiguïté n’est pas levée ». France 2 a fait le point ce lundi sur la situation et a adressé une « très ferme mise en garde, qui a valeur de sévère avertissement ».
De son côté, l’Association de presse panafricaine (Appa) annonce dans un communiqué qu’elle a écrit « vendredi au Rapporteur spécial de l’Onu sur les formes contemporaines de racisme et de discrimination raciale, Doudou Diene, afin d’attirer son attention sur les écrits et les propos de l’animateur et écrivain français Pascal Sevran ». Rejettant ses excuses, elle estime que « les écrits et les propos de M. Sevran l’exposent à des sanctions qui vont au-delà des simples tribunaux français ».
Ce mardi, au Centre d’accueil de la presse étrangère de Paris, l’Appa organise par ailleurs une conférence de presse en présence de Dominique Sopo, président de SOS Racisme, et Patrick Lozès, leader du Conseil représentatif des associations noires.

Anónimo dijo...

Pola contra, está máis que clara a posición negacionista e exterminadora de Mahmud Ahmadineyad.

Colgo a continuación un artigo dun historiador catalán, publicado recentemente na edición catalana de El País, que ten a virtude, na miña opinión, de poñer moi clariño o punto sobre moitos ís.


Ceguera selectiva

JOAN B. CULLA I CLARÀ 16/12/2005

"Irán es el nuevo golpe contra el imperialismo"; "¡adelante la revolución iraní!"; "la lucha iraní está siendo un nuevo paso, y muy importante, en la lucha mundial por el cambio del sistema de producción"; "la revolución iraní, una victoria de la revolución mundial", "una victoria para el proletariado mundial", "una gran victoria que no va a tardar en tener efectos en otros movimientos revolucionarios árabes (sic) e incluso dentro de la clase obrera de los países avanzados". Las frases que acabo de transcribir aparecieron, entre septiembre de 1978 y abril de 1979, en el semanario barcelonés Prensa Obrera, órgano por entonces de la Liga Obrera Comunista, organización trotskista homóloga del Workers Revolutionary Party británico en el que militaba la actriz Vanessa Redgrave. Los redactores del periódico citado saludaban "con entusiasmo revolucionario" la llegada al poder en Teherán del ayatolá Jomeini, y sostenían que "es una obligación de todo revolucionario occidental defender la revolución iraní y apoyar al actual régimen iraní...".
Si he desempolvado estas muestras de una vieja retórica de extrema izquierda no es por el peso numérico -grupuscular- de la fuerza política que las voceaba, sino porque ilustran -caricaturizándola- la génesis de una actitud muchísimo más difundida, y persistente hasta nuestros días: gracias a su carácter presuntamente "antiimperialista", a su hostilidad verbal obsesiva contra el "gran Satán" norteamericano y contra el "pequeño Satán" israelí, gracias al aval inmediato que le otorgó Yasir Arafat, la República Islámica de Irán ha gozado y goza de un amplio caudal de simpatía, de comprensión, al menos de indulgencia por parte de la opinión progresista occidental. Toda suerte de antiglobalizadores, de pacifistas, de paladines de los derechos humanos y de luchadores contra la opresión han negado o fingido ignorar, durante 26 años, la pura evidencia: que el régimen clerical iraní es una dictadura teocrática de extrema derecha donde se sofoca a las mujeres, se ahorca a los homosexuales, se reprime a tiros las manifestaciones estudiantiles, se asesina a los disidentes, se tortura a los presos y se liquida a las minorías religiosas no musulmanas (por ejemplo, a los creyentes de la fe bahai).
El sistema de poder puesto en pie por Jomeini, además, no muestra síntoma alguno de reblandecerse con el paso del tiempo, como lo prueba la elección para la presidencia de la República, hace unos meses, del ultra Mahmud Ahmadineyad. Ultra, sí, según ha tenido la franqueza de corroborar él mismo por tres veces, con apenas siete semanas de diferencia.
Primero, a finales de octubre y en el curso de un acto convocado bajo el lema El mundo sin sionismo, Ahmadineyad proclamó que "Israel debe ser borrado del mapa" porque "la nación musulmana no permitirá que su enemigo histórico viva en su mismo corazón". Es probable que, al leer tales asertos, muchos de nuestros izquierdistas bienpensantes se quedasen tan frescos: después de todo, consignas parecidas han sido exhibidas y gritadas en manifestaciones por las calles de Barcelona y nadie se escandalizó ni protestó por ello.
Pero el presidente Ahmadineyad es un hombre de convicciones acendradas y, tanto la pasada semana como anteayer, las expresó de forma aún más inequívocamente neonazi. En sendas intervenciones televisivas, el jefe del Estado iraní ha mostrado su displicente incredulidad respecto del holocausto -"algunos países europeos insisten en decir que Hitler mató a millones de inocentes judíos. (...) Los occidentales han inventado el mito de la masacre de judíos"- antes de añadir que, en todo caso, si Europa se siente culpable de algo, Alemania y Austria, o en su defecto Estados Unidos o Canadá, deberían ceder parte de sus territorios al "régimen sionista", facilitando de este modo la extirpación del "tumor" israelí hoy incrustado en el Próximo Oriente islámico. En resumen, negación de la Shoá a la manera de un David Irwing, y reciclaje de una vieja idea que el nazi belga Léon Degrelle había expresado más de una vez desde su refugio español: si hay que compensar a los judíos por algo -decía Degrelle, converso también él al filoarabismo-, bueno, ¿por qué no les dan Baviera?
Desde luego, las actitudes llanamente antisemitas, las reinvenciones del mito de los Sabios de Sión, las apologías de Hitler y los textos negacionistas del holocausto son frecuentes en los medios de comunicación y en la literatura política árabo-islámicos desde hace décadas. Quien lo dude no tiene más que consultar el volumen Antisémitisme et négationisme dans le monde arabo-musulman: la dérive, número 180 de la Révue d'Histoire de la Shoah (París, enero-junio de 2004). Pero, esta vez, el autor no es un periodista desconocido o un imán radical, sino el máximo líder político de un país con casi 80 millones de habitantes y más de medio millón de soldados, poseedor del 10% de las reservas mundiales de petróleo y en trance de dotarse de armamento nuclear.
Así las cosas, ¿dónde están los izquierdistas, los progresistas, los pacifistas, los antifascistas? ¿Dónde, aquellos que años atrás pedían sanciones contra Austria por la llegada al Gobierno del ultraderechista Jörg Haider? ¿Dónde, los que se manifestaban con toda la razón contra la librería Europa? ¿Acaso un editor neonazi local era más peligroso que las intenciones genocidas de Ahmadineyad contra un país entero? ¿O es que, por el hecho de hallarse enfrentada con Estados Unidos, la teocracia iraní tiene barra libre, mientras los celadores de la paz y la solidaridad universales miran hacia otro lado? Una cosa es segura: si un día, la democracia israelí actúa por su cuenta para conjurar la explícita amenaza de Teherán, entonces todos los que hoy permanecen ciegos, sordos y mudos ante dicha amenaza enarbolarán la pluma y la pancarta para denunciar ruidosamente el militarismo y la agresividad del Estado hebreo. ¡Y luego no querrán que se les tache de hipócritas!

Anónimo dijo...

Adoito concordar cos artigos de Culla i Clará e este non é unha excepción. Os que nos situamos moi lonxe da ultraesquerda guai tampouco estamos exentos de contradicións nin libres da necesidade da autocrítica, pero esta xente engádelle ás incoherencias unha mistura case escandalosa de ignorancia e fe xuvenil no plisplás como solución máxica para todos os problemas. Atalora eu creo que é cousa da idade. Pero o que me preocupa máis é a falta de interese en uliscar por outros lados, a denodada autoafirmación nas catro simplezas de rigor e o peloteo entre paternalista e interesado que a estes supostos esquerdistas se lles fai dende instancias e persoas que deberían saber algo máis da vaina.

XDC dijo...

Unha sexóloga que estuvo onte en Ourense, dixo que si ela dixera nos medios de comunicación o que dixo o Papa, a saber, que os condós non evitaban a transmisión do SIDA, metíana na cárcel. Para pensar. Veremos algunha vez un Papa na cadea?. Esá sí que sería bomba mediática, e non a do Pinochet e o Garzón!.